mercredi 25 août 2010

Découverte du mercredi : Monkey Majik

Bon retour de vacances de blog!

Je n'ai pas posté beaucoup dans les dernières semaines, étant donné que j'ai une copine qui s'en va bientôt et que je veux passer le plus de temps possible avec elle. J'espère que c'est une raison compréhensible de ne pas écrire...

Bon! Sans classique pour les 2 dernières semaines, sans découverte la semaine dernière, c'est le temps de poster un nouveau clip vidéo!

Voici Monkey Majik!


Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, il s'agit de deux frères Ontariens et deux Japonais qui se sont unis pour créer un groupe de musique hybride anglo-nippon. Beaucoup d'éléments de musique contemporaine nord-américaine sont incorporés à la musique populaire japonaise (Et même traditionnelle dans certains cas). Ils chantent en anglais, en japonais et même, à de rares occasions, en français (Yé pour des Ontariens ouverts d'esprit!)

La chanson que j'ai décidé de vous faire découvrir n'est même pas si connue que ça des fans nord-américains du groupe, étant donné que l'album sur lequel elle est, Aishiteru (Ça veut dire "Je t'aime" en japonais, en passant), n'est pas encore très répandu. Elle est uniquement en anglais, ce qui la rends plus facile à apprécier pour ceux qui n'aime pas ne pas comprendre les paroles de chansons qu'ils écoutent (Oh mon Dieu, si c'était mon cas... Quoique. Si je comprends pas, j'essaie de trouver une traduction à quelque part.)

Elle est assez différente de leur style habituel, mais encore là, leur album complet est très différent de ce qu'ils ont fait auparavant. C'est une chanson axée sur le rythme (Dysfonctionnel à certains endroits) de la guitare des frères Plant et une voix qui peut être aussi rauque et grave qu'elle peut être volage et aigüe.

Attendez-vous pas a du JPop même si il s'agit de pop assez intense. Les chansons sont toutes chantées par Blaise Plant (Parfaitement bilingue, presque polyglotte s'il améliorait son français) dans une voix plus mélodique et moins nasillarde que ce qui se trouve au Japon depuis 15 ans.

Autres chansons à découvrir de l'artiste :

Change
Futari
Fly
Smile
Around the World
Monster
Picture Perfect

mercredi 11 août 2010

Découverte (troublante) du mercredi : Joël Legendre...

Bonjour lecteur(s),

C'est le temps de la découverte de la semaine. Regardez ce vidéoclip. Maintenant.


Voici maintenant l'analyse point-par-point. Si vous avez de la misère à ne pas pleurer, je vous résume le clip.

0:05 - Tout va bien. C'est en accéléré, mais tout va bien.
0:06 - Flash des années '80.
0:07 - Pourquoi ils s'obstinent?
0:09 - Trop d'activité dans des escaliers. Rentrez chez vous!
0:12 - Euh, planche à repasser d'antan?
0:13 - Joël Legendre, violent comme à son habitude, crisse un coup de pied sur le panier à linge. La chanson kicke, on est parti pour 4 minutes de plaisir!
0:14 - SPLASH! Que de crédibilité dans le jeu d'acteur.
0:16 - Qu'est-ce qu'ils font sur un toit?!
0:17 - Oh God, j'veux pas être la bouteille d'eau qui asperge ce gentil monsieur.
0:20 - Première tenue de ville de Legendre : Gilet rayé avec rien en dessous, croix dans le cou. Miam, mesdames.
0:22 - Les paroles démarrent. Gars noir louche en salopettes à moitié boutonnée, avec RIEN en dessous. C'est décidément une mode que je suis content d'avoir évité.
0:24 - LE FRIGIDAIRE. SUR LE TOIT.
0:25 - Premier aperçu sur comment Legendre est un "creep" fini.
0:28 - Le gars noir louche en chandail bédaine filet noir qui regarde la "fille cute qu'il faut pas toucher". Oh God.
0:29 - "Viens voir ça!" *Garoche les jumelles dans les gosses de Legendre*
0:32 - Première visite du père avec un "wifebeater" (Lien vers la définition : http://en.wikipedia.org/wiki/Wife-beater)
0:36 - C'est là ou on voit la profondeur de l'histoire du clip. Legendre vient faire le lavage de la fille cute pour la voir, mais le père lui ferme la porte au nez parce qu'il est devin : Il sait que Legendre va faire Occupation Double dans son futur. Noter le premier "cass" du père : Soit un orignal, soit Goofy de Disney.
0:41 - Legendre est un sale malpoli qui sacre un gars avec son vélo en bas des marches. Qui plus est, il ne l'aide PAS DU TOUT. Mépris total des cyclistes. Bref, Legendre est un sale conservateur. (Vive les sophismes.)
0:44 - Danse louche sur le toit.
0:48 - OH MY GOD MY EYES KILL ME NOW. (Si vous avez vu le clip de "Girls Boys" de Pierre Nadeau à Dolloraclip, vous savez à quoi vous attendre.)
0:51 - Sérieusement, apprends à danser, Aladdin.
0:53 - CREEP.
0:55 - "Hooon, c'est cu - attends, son père a un "cass" avec des cornes? HEY! Il vient de la pitcher sur le lit!"
0:57 - Premier "OUH OUH NOOOOOON" trop senti de Legendre. Miam.
0:59 - Deuxième tenue de ville de Legendre : Gilet blanc, rien en dessous (Surpris?), et un décor plus sombre. Ça montre son côté sensuel. Ou le fait qu'il laisse son linge sur la corde.
1:03 - Hey, y'a un drap comme background!
1:06 - Le move de danse. LE MOVE DE DANSE.
1:08 - La fille beaucoup trop dedans qui bouge ses cheveux comme si elle écoutait du Amon Amarth. À déconseiller dans un clip de pop québécoise des années '80.
1:10 - Le gars à la valise. Avec la vieille riche. Si vous avez une idée de ce qu'il y a dans la valise, dites-le en commentaire. Je me le demande encore. (En plus, POURQUOI encore dans les escaliers! Dans vos apparts, bande de coquerelles!)
1:13 - Gros plan sur les shorts courtes en jeans de Legendre. Mes yeux.
1:18 - Sérieusement, leçons de danse pour tout le monde, c'est ma tournée.
1:19 - Legendre s'exhibe et se caresse sous les yeux amoureux d'une... fille rousse de 7 ans?
1:23 - Ils font quoi avec leur matériel d'artistes dans l'ascenseur? (Plus troublant encore, on ne les voit PLUS du reste du vidéoclip!)
1:27 - Fleurs = Cute. Boîte trop énorme = Cute, mais épeurant. Corde à danser = NO-NO. Joël Legendre qui danse dans l'ascenseur en tirant la langue quand la porte se referme = OMFG.
1:36 - Boute romantique avec la 2e tenue de ville. La passe de la main dans le cou. Miam, derechef.
1:41 - Troisième "cass" du père : POMPIER! Et, euhm, NON tu la verra pas, p'tit verat!
1:47 - ENCORE le mépris pour le cycliste!
1:50 - De quoi ils ont peur?
1:52 - Il vient d'où ce livre-là?!
1:53 - Hey, y'ont changé de drap!
1:54 - OUH OUH, NOOOOOOOOON!
1:56 - La position assise de Legendre laisse totalement à désirer.
2:00 - Legendre, dans sa troisième tenue de ville qu'on aperçoit depuis le début : Bretelles avec RIEN EN DESSOUS, et tuque de rappeur. Il frolique avec un espèce de baldaquin rose, par terre. Sérieusement?
2:05 - Il danse avec un couvercle de poubelle dans les mains. La classe, Leonadro di Caprio.
2:08 - Y'est menaçant en disant "Faut pas qu'tu m'regardes", hein?
2:10 - Remarquez les moves de danse extrêmement joyeux du gars noir louche ET de Legendre, back à back!
2:16 - "Allo! J'ai un bas sale, viens chez moi!"
2:20 - Le bout avec la scout beaucoup trop random, qui ne fait avancer en rien le peu d'histoire qu'il y a.
2:26 - ENFIN ils vont se parl - TROP TARD, PAPA EST LÀ! Avec 4e "cass" : chapeau de trappeur en pouèl de raton-laveur!
2:37 - Cette fois, il fait attention au cyc - attends une minute, il a QUOI dans les mains?! Un chien?!
2:40 - Preuve de la fin de années '80 : Le petit scratch de disque avec le vidéo qui recule et avance. Vive la techno-f*cking-logie.
2:41 - Noir louche qui danse. On apprend dans ce segment qu'il joue du sax. Mesdames, selon mes sources, il serait encore célibataire.
De 2:41 à 2:54 - Je continue à payer les cours de danse, les amis!
2:56 - La vieille dame riche du début (Oui, suivez, sinon vous allez être perdus) qui dis qu'ils font trop de bruit en haut! Stéréotype du tapage sur le plafond avec un balai (Gracieuseté de McGill.)
3:01 - On remarque pour la première fois que les femmes de ménages sont... DES NAINES!
3:04 - Qui plus est, ces naines de ménages embrassent la main du PIMP sorti de nulle part.
3:08 - Sérieusement, RENTREZ CHEZ VOUS.
3:10 - Comme dirait Benoît Brunet "Oyoyoyoye, Joël n'a pas bougé ses pieds!" On le voit ici aux prises avec la petite fille rousse de 7 ans qui lui colle aux cuisses. Littéralement.
3:18 - Il est trop charmant. Tenue de ville numéro 2, "OUH OUH NOOOOON" encore très senti, avec un petit move de tête par en arrière. Je suis sous le charme.
3:23 - Le gars noir louche qui passe avec un panier à linge sur la tête.
3:27 - Qu'est-ce que Legendre fait sur son lit, exactement?
3:32 - ENCORE ELLE!
3:35 - Le noir louche est vraiment troublant.
3:37 - Le move de danse de "j'avance, mais pas vraiment". Tellement à l'avant-garde.
3:42 - Est-ce qu'elle va à l'école, c'te petite fille là?
3:44 - Party de bulles sur le toit! La fille cute accompagnée de... qui?! C'est la première et seule fois qu'on voit cette fille-là dans le clip.
3:46 - Bataille d'oreillers!
3:47 - La vieille riche avec le balai est ligotée sur un lit. WTF.
3:52 - Gros plan sur la quatrième tenue de ville de Legendre : Une veste en cuir avec des lettres métalliques patchées dessus. Je suis au bord de l'orgasme visuel.
3:54 - Orgasme de groupe! J'suis pas le seul qui est excité par ce clip-là.
3:56 - Legendre se sent le "tsoudbras" de façon sensuelle. Miam.

EEEEEET un joli récapitulatif du non-sens du clip.

C'est beau. Très beau.

lundi 9 août 2010

Classique du lundi : Charles Aznavour

Bon lundi matin à tous les poqués (Ça m'inclus),

Pas de surprise ce matin, je l'annonce en clair : J'aime Charles Aznavour. Un grand de la chanson francophone (Pas française, il est arménien, c'est pas pareil. Disons, pas dans le même bout.) Ses chansons ne se démodent pas, il est un très bon interprète (Avec une vois, disons, plus que distincte) et, malgré ses 86 ans, il reste très actif sur la scène. Anecdote : Savez-vous que c'est lui qui fait le doublage francophone de Carl Fredriecksen, le vieux grincheux dans Up?

Bon, mis à part quand des "maudits françaaaa" (Lire : Laurent 'Face à Claque numéro 2 après Sarko' Ruquier) font une comédie musicale puérile à son honneur (Et quand Frédéric de Grandpré vient nous cassez les oreilles... TUEZ-MOI MON DIEU), j'adore son oeuvre. Ça se fait pas, 'scrapper' des classiques... C'est comme si Éric Lapointe et son band faisaient une reprise de Stairway to Heaven...

Bon! On enchaîne avec la chanson que j'adore le plus d'Aznavour(ian) : Emmenez-moi!


Pas plus de commentaire. Savourez-la. C'est du bonbon, cette chanson. Et surtout... profitez de votre 3e café du matin... Satanés lundis.

jeudi 5 août 2010

La découverte du mercredi (Mais... jeudi.)

Un autre nouveau segment! J'essaie ben fort de mettre de la nouveauté dans le blogue.

Comme je l'ai mentionné dans la prémisce du segment du classique du lundi, j'adore faire découvrir de la nouvelle musique aux gens qui m'entourent. Je ne suis pas beaucoup en mode découverte depuis quelques années, mais je me rends compte que j'écoute du stock qui semble inconnu pour beaucoup de gens. Alors je vais en parler dans cette section, qui normalement sera le mercredi... j'y ai juste pas pensé hier. (Pardonnez-moi, Seigneur Blogosphère, parce que j'ai pêché...)

Pour les rares qui ne les connaissent pas encore!


De leur nouvel album, paru en septembre 2009, voici le groupe rock alternatif britannique Muse et la chanson-titre de l'album The Resistance.

Pour ceux qui sont solides en anglais, le thème de la chanson est clair : La résistance à un opresseur (Gouvernement) par l'amour, exploité dans des termes se rapprochant à 1984, de George Orwell. À vrai dire, l'album complet entre dans l'univers Orwellien, en traîtant des rapprochements interdits et de la résistance face à un être omniprésent. La chanson est bien ficellée, avec un crescendo d'environ 2 minutes pour mener au refrain initial, une bonne mesure de chaleur dans la voix de Matthew Bellamy (Dont la voix rappelle assurément celle de Thom Yorke, de Radiohead) dans les couplets, et une autre démonstration de tout son talent dans les refrains.

L'album complet enmène dans un autre univers, où se mélangent habilement les balades et les chansons de ralliement. Tout comme leur fameux Black Holes and Revelations de 2007, il s'agit d'un des meilleurs albums rock de la décénie (Selon moi), le genre dont on entendra encore parler longtemps. Si vous avez un faible pour Radiohead, Sigur Rós ou Karkwa, procurrez-vous cet album, ou du moins, écoutez quelques autres chansons.

Autres chansons à découvrir de l'artiste :

Uprising
Unnatural Selection
Map of the Problematique
Invincible
Stockholm Syndrome
Hysteria
Hyper Music
Darkshines

(Est-ce que je vous ai dit que j'adore Muse? :P)

lundi 2 août 2010

Le classique du lundi

On recommence! Ça va par séquence, le blogue...

J'introduit ici un nouveau segment qui pourrait peut-être me motiver à écrire plus souvent sur le blogue : Le classique du lundi. Si vous me connaissez moindrement, vous savez que je suis un grand amateur de musique devant l'éternel. J'apprécie presque toute forme de musique (Et par "musique", je veux dire "oeuvres faites par des gens qui ont un sens musical et qui comprennent la portée - ce qui exclue de facto tout ce qui joue dans des clubs et/ou ressemble à du boum-boum générique), et j'aime bien faire découvrir de la nouvelle musique aux gens qui m'entourent, autant qu'en découvrir moi-même. Mais des fois... les classiques, c'est aussi bon que de découvrir des nouvelles choses. Ça nous réconforte et on plonge dans des souvenirs, des fois cachés dans le fin fond de nos cerveaux. Voici donc... le premier classique du lundi.

http://www.youtube.com/watch?v=XD4VfshYsBk (L'auteur du vidéo à demandé à ce que l'on ne puisse pas mettre son vidéo en lien direct - ou "embedding" pour les anglos)

Il s'agit d'un grand classique québecois de la fin des années '80, Pour l'amour qu'il nous reste, de Francine Raymond.

Oui, je sais, c'est cheezy à l'os. Mais cette chanson-là vient me chercher à un point que rarement une chanson le fait (La seule autre qui me vient est Glycerine, de Bush). Francine Raymond n'a pas la voix la plus puissante de toutes les interprètes québecoises des dernières années, mais son interprétation sur cette chanson-là me jette à terre. Autant elle semble calme et posée lors des couplets, qu'elle semble enragée et attristée dans le refrain.

C'est une chanson que j'ai entendue à maintes reprises lors de mon enfance (Cité-Rock-Détente ftfw) et à laquelle je n'ai pas porté plus grande attention jusqu'à tout récemment. J'espère que vous allez l'apprécier aussi (Même si vous pouvez me traîter de tous les noms pour avoir mis une chanson aussi cheezy en ouverture de segment.)

vendredi 11 juin 2010

Snooze

Tiré d'une citation de quelqu'un que je connais :

"Le bouton snooze, c'est à la fois le meilleur et le pire bouton que l'humanité a produit."

dimanche 6 juin 2010

On est vert

Le comble de l'ironie, vu sur Papineau : Des pancartes de plastique non-recyclable attachées avec des tie-wraps, qui nous félicite de prendre l'autobus, parce qu'on rends la ville verte.

F*ck yea.